CATALOGUES
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Jaeger-LeCoultre : Le Livre de la Manufacture
http://www.jaeger-lecoultre.com/
Voici présentée à nouveau une Manufacture Horlogère dans toute sa splendeur à travers ces 2 catalogues couvrants les années 2004-2005 et 2006-2007. Ces derniers sont aussi richement illustrés et détaillés l'un que l'autre et donne à coup sûr l'envie de franchir le pas et d'accéder ainsi au domaine de la Haute Horlogerie.
Chaque montre Jaeger-LeCloutre possède son mouvement Jaeger-LeCoultre, inventé, développé et entièrement fabriqué à la manufacture. L'enseigne réalise aujourd'hui plus de 40 calibres mécaniques différents, probablement la plus importante collection de mécanismes horlogers du monde, dans des variantes infinies, du plus petit aux ultra-plats, en passant par les 8 jours, tourbillon, calendrier perpétuel, grande date, ou encore la magnifique pendule Atmos Mystérieuse.
On ne peut que s'extasier devant toutes ces montres qui sont des bijoux de technicité. Et les catalogues JLC ne dérogent pas à la règle. Ils sont superbement documentés, détaillés. Je reste admiratif face à toute cette recherche dans la précision et les complications temporelles apportées par de véritables Maîtres en la matière.
Avec ces 223 pages pour l'édition 2006-2007 on nage en plein bonheur. "Ah si j'étais riche" comme disait la chanson. Un jour verra peut-être une Reverso ou une Master Control à mon poignet.
Un grand merci à la Manufacture d'Horlogerie pour ce catalogue alléchant.
JeanRichard : 2006
76 pages de photos avec une textuelle minimale. On laisse place à l'image et moins à l'histoire ou au descriptif des montres. Pourtant la lignée est prestigieuse. Voici comment la marque présente son fondateur :
Nous sommes en 1665. A mi-chemin entre les bourgs de la Chaux-de-Fonds et du Locle est un lieu dit les Bressel, sur le territoire communal de la Sagne.
C’est là que naît un personnage devenu mythique, véritable patron des horlogers jurassiens : Daniel JeanRichard.
La légende raconte que le jeune Daniel, alors apprenti forgeron, a l’occasion de voir une montre pour la première fois l’année de ses 15 ans. C’était une pièce rapportée d’Angleterre par un marchand de chevaux, et qui ne fonctionnait plus. Daniel l’étudia, la répara et entreprit d’en réaliser une semblable. Un an plus tard, il signait sa première montre, la première fabriquée dans la région.
Quant à la réalité, les documents sont peu nombreux pour nous permettre de la raconter avec exactitude. Il est cependant établi que, outre la fabrication des premières montres, les horlogers lui doivent l’invention de machines et d’outils fondamentaux pour la profession, ainsi que l’établissement de bases solides régissant l’apprentissage du métier, et par là même la transmission du savoir. A ce titre, nous lui sommes redevables aujourd’hui encore, ce qu’attestent la statue à son effigie au Locle, le musée de la Sagne ou encore la rue portant son nom à la Chaux-de-Fonds.La collection se veut très sobre et classique avec des modèles de forme presqu'exclusivement tonneau exceptée la ligne "Bressel". Je trouve le modèle "Paramount Square" à la fois original et réussi de part son indication de réserve de marche linéaire et verticale.