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SEIKO DIVER'S 200m SKX007K1

 

 

 

La référence exacte de ce modèle est donc SKX007K (le K sous-entend une fabrication en Corée mais nous savons qu'il n'en est rien puisqu'il semblerait que tous les modèles de la marque soient exclusivement produits au Japon comme l'indique Bruno Brazil dans ce topic). Nous verrons néanmoins plus tard que les différences entre modèles J et modèles K pour cette référence sont minimes.

Grâce au Seiko Production Date Calculator (disponible ici) j'ai pu connaître la date de fabrication du modèle porté fièrement à mon poignet : Mai 2004.

 

PROCEDURE D'ACHAT :

 

Je vais dans un premier temps détailler l'achat de cette tocante car cela pourrait en informer plus d'un sur une procédure qui rebute souvent, consistant à acheter un objet loin de chez soi, par internet et dans le cas présent à l'autre bout du monde : Singapour.
La commande a été passée le 09/11/2005 sur le site chronograph (http://chronograph.com) dont l'ensemble des amateurs de montres vantent les méritent de son responsable, un certain Monsieur Lee.
Le lendemain de ma commande je recevais par e-mail, une copie du coupon de livraison des postes singapouriennes avec un joli suivi de courrier effectif le jour même. La montre était donc partie le 10/11/2005. Elle arrivera finalement 11 jours plus tard dans son carton rempli de mousse protectrice et dans un sachet plastique tout aussi protecteur.

A noter que le Rubik's Cube n'était pas contenu dans le packaging (on ne sait jamais pour ceux qui se poseraient la question).



13.85$ de frais d'envoi, ce n'est pas donné quand même bien que ce soit transparent pour le client puisque le site indique un "Free Shipping".

 

Pour information: le colis envoyé en «Registered Mail», l'équivalent international de notre « Accusé de Réception » n'a pas été signé par moi à son arrivée, mais simplement déposé dans ma boîte aux lettres sans aucune autre formalité. On ne sait jamais si vous passez commande et que votre boîte est souvent visitée à votre insu. J'avais pour ma part quelques craintes en m'étant aperçu que beaucoup de mes catalogues de montres reçus étaient entrouverts.
Bon quoiqu'il en soit, j'ai été débité sur mon compte bancaire une semaine après avoir passé commande pour un montant de 135€ (soit 158 US$). Il est possible à l'acheteur de sélectionner le prélèvement en dollars ou en euros au moment de sa commande, c'est à choisir selon le coût d'échange monétaire pratiqué auprès de sa banque.

Passons désormais à la Revue proprement dite de cette montre. Sachez qu'un simple clic sur les images vous permettra de les visualiser en plus grand.


SPECIFICITES TECHNIQUES :

 

Marque : Seiko


Modèle : SKX007K1 (le 007 ça fait un peu James Bond mais le prix d'une Omega SeaMaster en moins).
Type : Diver ou Montre de plongée (je vous recommande à ce propos un superbe site référençant les modèles du genre : http://perso.wanadoo.fr/fwi-sail/zdiver.htm).
Matériaux : Acier inoxydable pour le boîtier et le bracelet.
Mouvement : Automatique.
Calibre : 7S26.
Glace : Hardlex Crystal.
Couronne : Vissée dans le boîtier.
Etanchéité : Résistante à 200 mètres ou 20 bars.
Lunette : Unidirectionnelle.
Bracelet : Modèle 4461-ZI (entre corne de 22mm)
Diamètre du boîtier : 43mm.
Épaisseur du boîtier : 13mm.
Longueur du bracelet : 200mm.

Poids : 136g.


VUE D'ENSEMBLE :

 

Dès les toutes premières secondes on est frappé par l'aspect massif, lourd, solide (j'arrête là j'ai plus de synonyme) de l'objet. La suite confirmera cette règle de principe.


 


LA LUNETTE :

 

Composée d'une pièce en acier inoxydable doublement crantée sur toute sa circonférence, sa prise en main aisée renforce l'aspect solide de l'ensemble. Contrairement à la lunette de type "Pepsi" prisée par les amateurs de diver's, elle est unicolore : un noir mat sans reflet qui contraste bien avec les indications de couleur aluminium des index et les reflets de la glace. Elle est équipée de gros chiffres de 10 à 50 et reproduit les index des minutes par des points de couleur identique.
Elle est dotée d'un point lumineux à 12/24 heures positionné au centre d'un triangle inversée afin de pouvoir la manipuler de nuit (pratique si l'on souhaite chronométrer son temps de sommeil). L'Oméga SeaMaster possède elle aussi ce petit détail flatteur.

 


Sur cette ultime photo on remarque bien le double système de crantage séparé en son centre pour une meilleure accroche.

 

Comme l'indique la fiche technique, la lunette est donc unidirectionnelle et se manipule dans le sens inverse des aiguilles. Elle dispose de 120 crans soit 2 crans/minute (calcul facile). Même le bruit provoqué par ce mécanisme de crantage est agréable à l'écoute. Il s'agit d'un son relativement grave qui dénote encore la robustesse de l'objet dans toutes ses composantes.Voici une petite revue didactique réalisée par Néo sur Chronomania.net expliquant en détail le démontage complet de la lunette d'une Seiko Diver : http://forum.chronomania.net/mix_entry.php?id=44185#p44197

 


Crédit : Néo sur http://www.chronomania.net

 

 

LA COURONNE :

 


Contrairement aux couronnes traditionnelles à 3h elle est désaxée et positionnée contre l'index des 4h ce qui permet un pliage facile du poignet (notamment pour ceux qui aiment à porter leur montre plutôt serrée). D'un diamètre de 7 mm et d'une profondeur de 4 mm elle est imposante mais néanmoins protégée sur toute sa profondeur par 2 entre cornes non brossées contrairement à celles destinées au bracelet.
Elle est vissée dans le boîtier afin d'assurer à la montre une étanchéité affichée de 200m. Une fois sortie de son axe, elle peut être tirée de deux crans afin de régler la date et le jour (1er cran) ou ajuster les minutes/heures (2ème cran).

 

LA GLACE :

 

 

Elle est composée d'une matière made in Seiko : le Hardlex Glass. Le site de la marque indique qu'il s'agit là, d'un verre en cristal minéral durci, spécialement développé par la firme japonaise pour résister aux coups et autres éraflures courantes. Ces types de verres Hardlex sont désormais installés de manière standard sur tous les modèles non-sport de Seiko (ce qui exclut les séries plus haut de gamme avec verre saphir).
La vitre est légèrement plus basse que la lunette ce qui en assure la protection. Elle est aussi biseautée et en léger retrait pour pouvoir passer sous cette dernière.
Elle n'est pas traitée contre les reflets comme on peut le constater sur les photos (comme ça le photographe est excusé).

 

CADRAN / AIGUILLES / GUICHET :

 


 

-Le cadran est noir comme la lunette mais en moins brillant afin d'en faciliter la lecture. Aucun chiffre n'est présent sur le cadran, ils le sont tous sur la lunette.
Les index sont blancs : de gros points pour les index majeurs des minutes (5,10,20,25,35,40,50,55), une forme gélule pour les 6h et 9h afin de reproduire dans les coins les traits du guichet.
Sur tout le pourtour du cadran les index des minutes sont représentés par de fins traits blancs, plus épais pour les minutes majeures dans le prolongement de ce qui est fait sur la lunette.
Sur ce modèle il y a différentes inscriptions à commencer par la marque (SEIKO) et le type de mouvement (AUTOMATIQUE) en lettres capitales blanches sous l'index des 12h.
Ensuite à 6h il est écrit en lettres rouges orangées le type et la résistance : DIVER'S 200m. Cette inscription contraste avec les couleurs noires et blanches dominantes de la montre en dehors de la partie métallique du boîtier.
Enfin à l'extrême sud du cadran on peut voir à l'aide d'une loupe, l'indication du modèle du calibre, 7S26, ainsi qu'une référence (002R TG 2), dont je ne connais pas la signification (peut-être une signature du manufacturier).
C'est à ce niveau que l'on peut constater une différence esthétique mineure entre les modèles J et K. En effet, les premiers possèdent une inscription supplémentaire sur le cadran: «21 JEWELS» sous l'indication « DIVER'S 200m », et en toute petites lettres « Made in Japan » le long du rebord inférieur du cadran juste en dessous de l'index des 6 heures en lieu et place de l'indication du calibre sur mon modèle. La différence entre les modèles J et K n'est donc que cosmétique et nullement qualitative (ce que confirme d'ailleurs ce site).




-Les aiguilles en acier poli façon miroir sont impressionnantes de taille : l'épaisseur de l'aiguille des heures plus large à mesure que l'on s'éloigne du centre du cadran, contraste avec la forme de l'aiguille des minutes qui représente une grosse flèche. Ces 2 aiguilles se ressemblent par leurs extrémités puisqu'elles se finissent toutes deux par une petite pointe (de flèche pour les minutes, d'épée de Zelda pour les heures). On note aussi la présence de cette pointe sur les index à 6, 9, et 12h.
L'aiguille des secondes beaucoup plus fine trottine presque sans à-coups. Sur toute sa première moitié elle est blanche et sur sa seconde noire avec un genre de contrepoids circulaire visible de nuit. C'est là une originalité puisque la trotteuse montre de nuit l'opposé de sa partie utile.

Les aiguilles sont recouvertes d'une peinture là encore made in Seiko : la Lumibrite. Ce terme désignant une marque déposée par la Seiko Watch Corporation définit une substance lumineuse et non-radioactive (contrairement au Tritium) employée sur les cadrans des montres pour marquer les minutes, les heures, les secondes et sur les indexes pour permettre à ces derniers d'être lus dans l'obscurité.
La luminosité de cette matière est bluffante pendant une trentaine de minutes puis diminue sensiblement mais pas totalement après une nuit dans l'obscurité totale.

 


Vue nocturne de la Diver.


Sur cette photo on remarque bien le point lumineux de la lunette au-dessus du triangle des index à 12h et l'absence de peinture à hauteur du guichet. La luminosité des index est telle qu'elle se reflète sur les pourtour du cadran.

NB: Vous pourrez admirer cette luminescence dans une vidéo réalisée par mes soins et disponible dans la sous-catégorie du même nom au terme de cette Revue ou à votre gauche dans le menu déroulant.

-Le guichet, de forme rectangulaire est biseauté sur tout son cadre afin d'assurer une meilleure lisibilité. Il laisse apparaître une double fenêtre contenant le jour de la semaine (avec les 3 premières lettres classiques) et la date. Les jours de la semaine vont logiquement du lundi au dimanche mais les jours du week-end à la différence des autres de couleur noire apparaissent en bleu pour le samedi et en rouge pour le dimanche (comme ça on est certain de ne pas se lever pour aller au boulot).
La montre est bilingue puisqu'elle affiche les jours en anglais et en espagnol. Lorsque le jour change automatiquement au suivant il est alors amusant de voir apparaître temporairement l'autre langue (l'espagnol dans mon cas).

 



La date elle aussi noire brillante va du 1er au 31 ce qui force à mettre à jour la montre au moins une fois tous les deux mois. Mais contrairement à certaines montres russes il n'est pas nécessaire de tourner les aiguilles comme un fou pendant 2 heures (ou à l'aide d'une visseuse sans fil pour les mieux équipés) pour arriver à la bonne date. Non, il suffit simplement de tirer la couronne d'un cran après l'avoir dévissée au préalable, et de tourner le remontoir jusqu'à ce que la date du jour précédent émerge dans le cadre du calendrier. Il faut ensuite tourner la couronne dans le sens opposé jusqu'à ce que la langue voulue pour le jour précédent le jour souhaité surgisse comme par enchantement. Il suffit enfin de retirer le remontoir au second clic pour faire avancer les aiguilles des heures et des minutes jusqu'à ce que se profilent la date et le jour souhaités, et de procéder au réglage exact de l'heure sans oublier de distinguer les heures AM/PM (matin/soir).
La notice indique que la date change progressivement entre 9h du soir et 4h du matin, voilà pourquoi il n'est pas recommandé d'ajuster le calendrier durant cette période sous peine d'endommager le mouvement. Si toutefois il est nécessaire de régler le calendrier pendant cette partie du jour, il est recommandé de passer d'abord à une tranche horaire différente, d'ajuster le calendrier, puis de revenir à l'heure correcte.


LA BOITE :

 

 

Elle est une fois n'est pas coutume en acier inoxydable (c'est même écrit dessus comme le Port-Salut : Stainless Steel). Le fond ainsi que le dessous de la montre sont polis façon miroir alors que la face principale est brossée de manière circulaire afin de suivre les contours de la lunette et de limiter les reflets. L'ensemble est usiné proprement et ne fait ressortir aucun défaut.
Le fond est vissé pour des raisons d'étanchéité de part 6 encoches également réparties. En son centre figure la représentation d'une vague déferlante semblant reproduire la fameuse estampe du peintre japonais Katsushika Hokusai « La Grande Vague » (visible ici pour les amateurs d'art). Encore une référence majeure à son élément de prédilection : l'eau (elle est homologuée pour 200m ou 20 Bars donc même Umberto Pelizzari pourrait lire l'heure dans les abysses). D'ailleurs le fond indique aussi par les inscriptions « scuba diver's » se pourquoi cette montre a été créée. Il reprend de plus le calibre présent en son sein ainsi que le numéro de série du garde temps, ce qui m'a permis de dater précisément la date de fabrication du modèle en ma possession.

 

LE MOUVEMENT / CALIBRE :

 


Crédit : http://www.thepurists.com : gros plan sur le moteur de la Seiko.

 

Le coeur de la montre fonctionne grâce là encore à un calibre de manufacture: le fameux 7S26. Je ne m'étendrai pas trop longtemps sur la question car je n'en ai pas les compétences et je n'ai pas encore eu l'occasion d'apercevoir ce mouvement autrement que dans mon fauteuil face à mon écran 19'' dont je ne ferai pas la revue de si tôt. En feuilletant bon nombre de sites internet sur la question, j'ai constaté que les qualités de ce calibre n'étaient plus à démontrer comparativement bien entendu au coût final de la montre.
John Davis dans sa revue très détaillée sur la question (ici) conclue son argumentation en vantant les mérites du 7S26 qu'il juge je cite « excessivement honnête » dans sa conception. Celle-ci, d'un design et d'une construction très économiques a été élaborée pour un maximum de performance et robustesse à un moindre coût. Bref il n'est pas là pour faire joli ce mouvement, il est là pour être efficace. D'ailleurs nous sommes ici en présence d'une montre de plongée faite pour affronter le terrain en toute simplicité.
Son faible coût de fabrication permet à tout un chacun de profiter d'un calibre de manufacture sans se ruiner.
J'ai relevé quelques informations pertinentes sur son fonctionnement : il est composé de 21 rubis et vibre à une fréquence d'oscillations de 21600 battements/heure (soit 6/secondes d'où une trotteuse traînante sans à-coup). Il ne permet pas le remontage manuel et génère lui-même son autonomie par les mouvements donnés par le poignet à son balancier.

Test de Réserve de Marche de la montre : Après avoir portée gracieusement la montre durant une journée complète de labeur, soit 7h de travail intensif devant un écran d'ordinateur (assimilé fonctionnaire detected) et divers activités ensuite à mon domicile, j'ai enfin pu procéder au test de réserve de marche tant attendu. J'ai donc gentillement posé la montre le vendredi soir à 21h pétante. Et j'ai contemplé l'objet à intervalle régulier pendant tout le week-end. Son petit coeur continuait à battre la mesure sans que je ne lui redonne un souffle grâce à mon poignet. Finalement il s'est arrêté à 12h le dimanche. D'après mes savants calculs cela fait donc une réserve de marche de 39h, ce qui est un score plus qu'honorable. Je n'ai pu la laisser sans vie bien longtemps et dès ma prise en main elle s'est mise à retrouver son souffle. Je lui ai alors promis de ne plus jamais reproduire cette expérience.

Ce mouvement est-il fiable à l'usage? Après avoir préparée la montre à ma taille de poignet je l'ai donc synchronisée par rapport à l'heure affichée sur le site de l'horloge parlante (lien) et j'ai constaté après 24h d'usage classique (sans aucune plongée malheureusement mon travail de bureau ne me le permet pas) un avancement de 25 secondes. Cela peut sembler beaucoup mais je relativise cet écart par la nécessité d'un rodage (huiles et engrenages) avant d'être fixé avec certitude. Après tout je savais qu'elle n'était pas certifiée COSC, ce qui peut se comprendre sans difficulté vu son prix attractif. Voilà aussi le charme d'une montre automatique.
Si jamais cet écart ne se réduit pas avec le temps, j'envisagerai de la démonter et de voir
ce qu'elle a dans les entrailles pour en améliorer les réglages.
Pour information: afin de synchroniser l'heure de ma montre avec l'heure atomique en vu du test j'ai utilisé l'astuce qui consiste une fois la couronne dévissée et le second cran déployé à jouer légèrement dans le sens inverse des aiguilles ce qui a pour conséquence de stopper l'aiguille des secondes.

Vous trouverez ci-après la documentation officielle du calibre 7S26 en anglais (fichier.pdf) :
SEIKO-7S26

- Voici la démarche à entreprendre pour régler l'avance ou le retard de cette montre :


Crédit : http://www.thepurists.com : gros plan sur la raquette et l'échappeme.
Crédit pour la modification : Jean Michel de Forumamontres.

 

Avant tout réglage il convient d'ouvrir le fond de la montre avec un outil approprié pour les fonds vissés. Il est préférable de faire appel à l'outil spécifique à cette tâche de peur de courir le risque de rayures sur le fond.



Ouvre-boîtiers réglable pour fonds vissés.

 

Une fois la montre ouverte, pour la faire avancer lorsque celle-ci retarde, il suffit de pousser la raquette en direction du rouge ce qui va avoir pour incidence de bouger le pointeur en direction du "+" (avance). Au contraire pour reculer la montre et faire en sorte qu'elle avance moins vite il faut manoeuvrer la raquette en direction du "-". Un mouvement de quelques millimètres suffit à influencer le spiral et la marche de la montre de manière significative. Il faut donc agir avec prudence et ne pas hésiter à réitérer l'opération jusqu'à obtention du réglage optimum. Par ce biais, certains parviennent à une précision honorable de +/- 5 secondes par jour sur leur Diver.

 

 

LE BRACELET :

 



Pour un boîtier identique j'avais le choix entre différents modèles de bracelets en métal. Au final avec une base identique (boîtier standard) le prix de la montre variait sensiblement selon le bracelet choisi. J'ai alors laissé parler à la fois mon coeur et mon porte-monnaie puisque j'ai opté pour le modèle le moins onéreux dans la gamme des bracelets acier mais aussi le plus esthétique selon moi. J'ai flashé sur le mélange de traitement du métal entre l'acier brossé sur les cotés et l'acier poli comme un miroir en son centre. C'est en quelque sorte un prolongement parfait de la montre elle-même qui emploie ces deux usinages.

Voici les bracelets disponibles que j'aurai pu sélectionner et qui ont au final été éliminés :

 


Crédit : Chronograph.com : on notera sur le modèle J4 le jour de la semaine en chiffre romain et un bracelet à maillons plats brossés. Le J-P dispose lui d'un bracelet à maillons demi-circulaires brossés.

 

L'élu fut donc le 4461-ZI dont la référence est inscrite sur chacune des extrémités des languettes destinées au serrage contre les entre cornes. Ce bracelet est large puisqu'il loge dans une entre corne de 22mm. Il est très léger comparé au poids représenté par le boîtier seul. Sa partie verso est plane et brossée alors qu'au contraire son recto est bombé. Au final pour schématiser on peut dire que les maillons sont constitués de demi-cercles dont la face tranchée vient se coller sur la peau.

Astuce bracelet n°1 : je n'ai eu aucune difficulté pour le réglage du bracelet
. Il ne m'a fallu que quelques secondes, un trombone pour défaire les 2 maillons de trop afin de permettre à la montre de coller à ma peau sans pour autant serrer démesurement mon poignet (celui-ci mesurant 18cm de circonférence). Il suffit pour cela de suivre le sens d'extraction de la tige du maillon à ôter indiquée par une flèche au dos du bracelet. Une fois le maillon enlevé il faut prendre garde de ne pas recoller les morceaux en positionnant le maillon fixe à l'envers (cf illustration).

 


Astuce bracelet n°2 : lors de ma commande sur chronograph.com j'ai demandé à ce que l'on me fasse parvenir un bracelet plastique supplémentaire gratuit du simple fait que le site m'avait été recommandé par le forum chronomania. Et en effet, dans le colis j'avais donc, en sus de ma montre, ledit bracelet plastique original à toute montre de plongée qui se respecte. Il pourra servir de bracelet d'appoint afin de modifier l'aspect général de l'ensemble une fois que je me serai lassé du tout acier (ce dont je doute d'ailleurs). Donc ne vous privez pas d'en faire autant lors d'une prochaine commande, c'est déjà ça d'économisé.
Update : il semblerait désormais, selon les dires de Mr Lee, que ce bracelet plastique gratis soit limité aux seuls modèles suivants : SKX007K4 , SKX007J4 , SKX007KP and the SKX009K4, SKX009J-P. Tentez tout de même votre chance ça ne coûte rien.

 

 

Voilà à quoi ressemblerait ma belle avec son bracelet plastique fièrement installé :


Crédit : Chronograph.com : le bracelet donne à la montre un aspect baroudeur, chasse sous marine. Elle fait moins habillée pour un usage classique (question de goûts).

 

D'autres préfèrent arborer un bracelet de type NATO ou OTAN (la prononciation est selon l'origine de son possesseur même si la version anglo-saxonne est plus répandue). Il s'agit là d'un bracelet d'origine militaire en nylon tressé finement avec une boucle en acier permettant un double passage du tissu selon la longueur désirée. Leur succès tient d'une part à leur solidité recherchée notamment par les sportifs ou les plongeurs. En effet, le Nato limite le risque de perdre sa montre en cas de casse d'une barrette ressort comme il en existe sur les bracelets métalliques classiques. Ils sont appréciés d'autre part des amateurs d'originalité et d'authenticité. Le résultat obtenu est le fruit d'une montre naturellement atypique: mi-militaire/mi-plongeuse.



Crédit : un inconnu sur http://www.makedostudio.com



Voici 2 vidéos au format .mov extraites du site http://atlantime.free.fr montrant la manipulation à mettre en oeuvre pour l'installation d'un bracelet de type NATO. Vous verrez qu'avec un peu d'expérience la démarche semble aisée: Vidéo Nato 1 (2.85 Mo)Vidéos Nato 2 (3.54 Mo)


CONTENU DU COLIS :

 



On a déjà vu le colis mais que contenait-il exactement? Pour ceux qui disent « un Rubik's cube » veuillez reprendre cette revue dès sa première ligne. Pour tous les autres encore éveillés je continue.
Donc sous une couche de cotillons en mousse il y avait bien entendu la montre parfaitement emballée dans un sachet plastique. A celle-ci était joint un certificat de garantie rempli à mon nom, daté au jour de l'achat avec mention du numéro de série de la montre. La voilà désormais assujettie à une garantie internationale d'un an.

 

En plus du bracelet plastique généreusement offert, il y avait un manuel d'instruction multilingue (y compris français) indiquant notamment de manière précise la marche à suivre pour régler la montre et ce, sans faute d'orthographe excusez du peu.


GALERIE DE PORTRAITS :

 

Avec mon nouvel APN, j'ai essayé de me la jouer à la Robert Doisneau que ce soit en extérieur ou en intérieur après avoir confectionné mon humble caisson de lumière en 5mn grâce à l'astuce de Pandani (ici). Si vous désirez visualiser ces photos de façon groupée, vous pouvez vous rendre dans la Galérie d'Images à votre gauche dans le menu. Vous pouvez tout aussi bien cliquer sur chacune d'elles pour les agrandir.

 


VIDEOS :

 

Voici une vidéo réalisée par mes soins montrant le fonctionnement de ma Seiko Diver's de Jour comme de Nuit : Night & Day (Format Xvid 3.88Mo).

Vous remarquerez le mouvement fluide de la trotteuse ainsi que la boule lumineuse dont elle est parée à son extrémité. La luminosité semble se réduire rapidement à l'image mais en réalité elle reste intense sans dégradation après plusieurs minutes. Il s'agit là d'un problème lié à ma petite caméra numérique de qualité moyenne.

L'ensemble des vidéos du site sont disponibles dans la Catégorie "Médias" dans le menu de gauche.

En guise de conclusion à cette Seiko qui me tient particulièrement à coeur car j'ai attendu patiemment avant que ma femme me l'offre, je voudrai la conseiller à tous ceux qui souhaitent franchir le pas dans l'achat d'une montre automatique à bon prix, pour une qualité de finition très correcte et une robustesse à toute épreuve (c'est peu dire quand on voit ce test de fou (attention âmes sensibles s'abstenir)).
Puis 135€ pour une montre automatique de manufacture ça le fait n'est-ce pas?

 

LIENS : SEIKO DIVER :


http://bruno.cracco.free.fr/montres/revues/Seikodivers200/divers200.html : la Revue de Bruno Cracco dont je me suis inspiré car il est responsable de ma CHI déclarée un jour de Novembre 2005.
http://chronograph.com : le site de Mr Lee que je recommande pour son efficacité, rapidité, attractivité (non je n'ai pas d'action à Singapour).
http://www.makedostudio.com/watches/seiko-divers/index.html : le site de référence des seiko diver's en tout genre.
http://watchaddict.free.fr/pages/liens/liensseiko.html : une page de liens entièrement destinés
à la marque Seiko.
http://www.network54.com/Forum/78440/ : un forum spécial Seiko et Citizen.
http://forums.watchuseek.com/forumdisplay.php?s=c2c60a616b3ab81dacbd64cfbfa5c6a2&f=21 : là encore un forum orienté Seiko, Citizen et Orient (ça fait une répétition).