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OMEGA Seamaster Automatic Cal.1010

 

 

 

SPECIFICITES TECHNIQUES :

Marque : Omega


Modèle : Seamaster.
Type : Montre classique pour homme.
Matériau : Acier inoxydable pour le boîtier et le bracelet.
Mouvement : Mécanique à remontage automatique (le remontage manuel est aussi possible).
Calibre : 1010 signé Omega.
Glace : Plexiglas ou Hésalite (dixit Omega).
Couronne : Originale, signée et non-vissée dans le boîtier.
Étanchéité : Résistante à 3 bars ou 30m.
Bracelet : En acier brossé avec logo de la marque (entre corne de 18mm).
Diamètre du boîtier : 35mm hors couronne.
Épaisseur du boîtier : 9mm.
Longueur du bracelet : 190mm.
Poids : 76g.

 

VUE D'ENSEMBLE :

C'est l'aspect métallique qui ressort au premier coup d'oeil jeté sur cette montre de part l'acier utilisé sur toute sa surface tant sur son boîtier que sur son bracelet. L'entre corne prolongée par le bracelet assure ainsi la continuité avec le boîtier.
Mais l'ensemble général reflète également le côté vintage de cette Omega fabriquée dans les années 1970. Nous verrons toutefois malgré son ancienneté qu'elle n'a pris aucune ride.

 

 

LA COURONNE :

 


Couronne en position ouverte sur le 1er cran pour régler la date et sur le second pour ajuster l'heure.

 

La Seamaster dispose d'une couronne on ne peut plus classique située contre l'index des 3h. Ses dimensions sont tout aussi traditionnelles pour une montre de ce type à savoir habillée et non-sportive. D'un diamètre de 5mm et d'une profondeur de 3mm elle est d'une forme conique et étoilée à son extrémité.
En son centre est inscrit en relief le symbole représentatif de la marque Omega : le fameux "Ω" qui terminologiquement définit "l'univers du possible" dans les probabilités mathématiques. Il est intéressant de trouver un modèle vintage avec sa couronne d'origine car celle-ci est très souvent remplacée sur des montres dont les pièces ont été ajoutées et alimentent un marché parallèle mêlant le faux du vrai.
Malgré son nom, cette Seamaster n'a pas vocation à fleurter avec les abysses des profondeurs ce qui explique la présence d'une couronne non-vissée en son sein. Elle est tout de même étanche à 30 mètres.
Son calibre disposant d'une double fonction heure + date permet de tirer la couronne de deux crans afin d'assurer un réglage de ces fonctions. Rien de plus simple, il suffit alors d'extirper la couronne d'un cran pour régler la date dans un sens ou dans l'autre ce qui permet un affichage rapide. Le second cran déployé permettra quant à lui de faire bouger les aiguilles pour afficher l'heure souhaitée.

 

LA GLACE :

 


L'hésalite : un matériau épais et rigide.

 

La glace d'un diamètre de 33mm est composée d'un verre de type plexiglas dans un état neuf. Chez Omega on parle d'Hésalite, une matière acrylique solidifiée pour une plus grande résistance aux accrocs ainsi qu'aux températures élevées (d'où son usage sur les Speedmaster originelle destinées à la NASA). A ce titre, aucune rayure n'est apparente sur toute sa surface ce qui conforte son critère NOS (New Old Stock) mais encore que la montre n'a été que très peu portée. Cette matière peu résistante était fréquemment utilisée et perdure encore aujourd'hui sur de nombreux modèles de la marque. Elle a ses admirateurs car en cas de rayures il est aisé en usant de produits spécifiques et d'huile de coude de ravoir un carreau avec un aspect quasi neuf. D'autant plus que dans les années 70 l'usage du saphir n'était pas encore maîtrisé avec les caractéristiques que nous lui connaissons de nos jours.
Ce verre n'a subi aucun traitement anti-reflet ce qui n'a aucune incidence sur la lisibilité du cadran qui est excellente même à contre-jour.
La glace d'une rondeur parfaite frôle les pourtours du boîtier et ressort de ce dernier d'environ 2mm lorsqu'on osculte la montre de biais. Les contours de ce verre sont parfaitement planes et non bombés ce qui renforce son épaisseur générale.
Un élément essentiel atteste de l'originalité de la glace de cette Seamaster : le fameux logo "Ω" disposé en son centre dans un alignement parfait avec le point de rencontre de toutes les aiguilles. Ce symbole minuscule (d'à peine 1mm) est presque imperceptible à l'oeil nu si on n'y prête pas attention. Mais en observant d'un regard curieux et en positionnant la montre légèrement de côté il est possible de lui mettre la main dessus. Cette gravure machine qui ajoute en authenticité devient une prouesse à mitrailler en mode macro lorsque l'on n'est pas équipé d'une bonnette grossissante. J'ai malgré tout essayé de poser cet élément avec mon APN et j'avoue être fier de mon modeste résultat car il m'a fallu utiliser un stratagème rudimentaire pour y parvenir : une loupe placée à proximité de mon appareil et un éclairage approprié. Voici le résultat :


Zoom sur la gravure Omega dans la glace.

 

CADRAN / AIGUILLES / GUICHET :

 


Un cadran au reflet bleu antique.

 

- Le cadran arbore une couleur rare et peu commune chez Omega : un bleu gris sombre qui contraste avec les cadrans blancs ou noirs traditionnels. Pour les spécialistes de la question il s'agit très exactement d'un bleu antique.
La sobriété est ici le maître mot puisqu'aucun chiffre indicatif ne figure sur son pourtour. Comme nous le verrons ensuite, seulement quelques références y sont inscrites ce qui facilite la lisibilité malgré la couleur sombre du cadran.
Les index majeurs (pour les minutes 5,10,15,20,25,30...) sont constitués de fines barrettes argentées et polies, divisées en leur centre par une fine lamelle blanche. Il n'y a aucune distinction entre les index, tous sont traités à l'identique à l'exception de l'index à 3h qui ne reprend pas ce principe du fait de la présence du guichet de la date.
La brillance de ces index permet, au-delà de la lisibilité accrue, d'avoir de jolis reflets sur le cadran. Ces mêmes barrettes, exceptées celles à 6, 9 et 12h, sont prolongées par une petite tache de peinture jaunâtre composée de Tritium afin d'assurer une lecture nocturne de l'heure à son porteur. Ces points sont également répartis et aucune coulure n'est à signaler ce qui sous-entend une application industrielle.
Sur le pourtour restant du cadran ainsi que sur l'extérieur des gouttes de Tritium, les index des minutes mineures sont indiqués par de fins traits d'une couleur grise claire au reflet aluminium.

 


Cette montre dépourvue de chiffre n'est pas pour autant privée d'indications. En effet le cadran présente différentes inscriptions à commencer, une fois n'est pas coutume, par le logo de l'enseigne Omega, juste en dessous de l'index des 12h. Le symbole grec a été appliqué et non peint comme c'est couramment le cas sur de nombreux modèles de la marque. Esthétiquement je préfère cet ajout en relief à l'application d'une simple peinture mais c'est là une question de goût propre à chacun. D'autant plus qu'une laque pourrait difficilement reproduire son aspect mat et poli. Néanmoins la marque est aussi peinte puisque juste en dessous du logo est inscrit "OMEGA" en lettres capitales grises à la manière des index mineurs.

 


Au dessus des 6h figure le type de la montre ou plutôt la série dont elle est issue à savoir "Seamaster ", rédigée en italique avec une peinture reprenant les caractéristiques de celle employée pour la marque. Cette même peinture est reprise un peu plus bas pour indiquer la typologie du mouvement utilisé pour le processus de rechargement de la montre (AUTOMATIC). Nous sommes en effet en présence d'un calibre mécanique à remontage automatique.
Enfin à l'extrème Sud du cadran est indiqué le lieu d'origine de la montre avec l'utilisation de la mention "SWISS MADE" encadré par deux "T" majuscules qui indiquent la présence de Tritium au sein du cadran. Il s'agit là d'une mesure préventive concernant les éventuelles manipulations sur cette matière aux vertues radioactives. C'est d'ailleurs ces risques, que certains jugent infimes, qui ont causé son interdiction depuis quelques années. Omega a par exemple cessé d'en appliquer sur sa production depuis 1997. Voici pour les curieux un petit article sur le sujet de la présence de cette composante dans nos garde temps : http://www.criirad.org/actualites/communiques/tritium/tritium.quest.doc
Rappelons pour mémoire que l'usage de l'indication de fabrication helvétique n'est pas anodine puisque le siège de la marque est établi à Bienne mais qu'au cours de son histoire, Omega a exploité des succursales ou des ateliers à Cortébert, Köniz, Lausanne, Le Sentier, Les Genevez et Villeret.

Un petit lien informatif au sujet du Tritium : http://www.orau.org/ptp/collection/radioluminescent/radioluminescentinfo.htm

-Les aiguilles ont une forme de type bâton et ne se réduisent pas à leur extrémité. Les deux aiguilles majeures (heures et minutes) sont constituées de 3 parties : en acier brillant sur leurs bordures elles ont tout d'abord au départ une baguette blanche identique à celle présente entre les barrettes des index. Ensuite une légère couche de Tritium a été appliquée afin de permettre la vision nocturne du positionnement des aiguilles. Et enfin leur extrémité se conclue à nouveau par une fine baguette blanche. Il faut noter toutefois que ces aiguilles d'origine ont perdu leur luminosité avec les années ce qui est normal lorsqu'on connaît la durée de vie effective de cette matière controversée qu'est le Tritium (environ 12.3 années).
L'aiguille des secondes est quant à elle entièrement composée d'acier brillant. Elle a véritablement l'aspect d'une aiguille à coudre exceptée son extrémité qui n'est pas pointue.
L'équilibre de ces aiguilles est excellent puisque la trotteuse ainsi que la tige des minutes collent ensemble les index du cadran ce qui est selon moi gage de qualité et de précision notamment lors du réglage de l'heure.

-Le guichet, situé à 3h est de forme rectangulaire. Il est entouré d'un cadre d'acier qui reprend la brillance des aiguilles et des index ce qui lui permet d'être parfaitement intégré à l'ensemble. Ce guichet est destiné à l'unique affichage de la date à travers une fenêtre simple d'un blanc mat. Les chiffres de la date, d'un noir brillant, vont bien entendu du 1er au 31 ce qui oblige à un réglage ponctuel (au moins une fois par deux mois) et simplifié par le système de la date rapide. Il suffit alors de tirer la couronne à son premier cran et de tourner le remontoir dans le sens désiré selon que l'on souhaite avancer ou reculer la date. Dans la pratique la date commence à changer vers 22h45 pour être finalisée dès le passage de minuit.



Zoom sur le guichet.

 

LA BOITE :

 

Malgré son âge relativement avancé cette montre est constituée d'un boîtier n'ayant aucune trace d'usure. Composé d'acier inoxydable il est d'une épaisseur relativement fine (7mm fond inclus). Cette finesse répond parfaitement au classicisme de cette montre qui n'a pas vocation à avoir un look sportif et agressif. De ce fait le port de la montre ne se fait pas ressentir sur le poignet.

 

 


Aspect du boîtier : le boîtier a subi un brossage tant sur sa face principale que sur ses arrêtes. Ce brossage côté face est de type circulaire pour reprendre la forme arrondie du cadran. Côté pile le boîtier est poli tel un miroir.
Le fond est clipsé et non-vissé. Un joint à usage unique, et donc à changer en cas d'ouverture, sert à assurer l'étanchéité minimale de 30m. Malgré son nom cette Seamaster n'est pas née pour affronter les profondeurs ultimes (ça tombe bien moi non plus). C'est aussi pour son fond spécifique que je l'ai choisie. Tous les modèles Seamaster (et ils sont nombreux) n'en sont pas équipés avec les mêmes caractéristiques : le fameux dragon ou cheval de mer au centre d'un cercle de 14mm de diamètre d'un acier gris plus foncé que le reste de la montre et qui reprend la mention "Seamaster" ainsi que le logo Omega. C'est à ce niveau que l'on peut constater 3 finitions distinctes apportées à l'alliage usiné. En effet alors que la partie précitée est constitué d'un acier sablé (on aperçoit distinctement les rainures), un autre cercle extérieur au premier (26mm) revêt un aspect brossé destiné à favoriser une meilleure accroche sur le poignet car c'est la seule partie en contact avec la peau. Enfin un dernier cercle allant jusqu'à l'extrémité du fond (diamètre de 33mm) porte une finition polie.


Un fond avec 3 finitions : sablée, brossée, polie.

 

Le fond une fois démonté laisse lui aussi apparaître certaines indications : la marque, le matériau employé (acier inoxydable) ainsi qu'un numéro de référence encadré (1660203) dont l'explication m'a gracieusement été donnée par Jef06 sur Forumamontres. Voici la signification des 3 premiers chiffres de cette mention (166) :
- le 1 indique la présence d'une montre pour homme.
- le premier 6 implique un calibre à remontage automatique.
- le second 6 induit une étanchéité et une date.

Les nombres 0203 n'indiquent rien de spécifique, mais sont utilisés pour distinguer les diverses variantes produites. Quoiqu'il en soit, en cas de commande de pièces détachées auprès du S.A.V Omega, il faudra leur indiquer cette référence complète pour obtenir satisfaction.

Vous pourrez retrouver le détail de toutes ces descriptions sur les sites suivants : http://www.old-omegas.com/omrefcod.html - http://home.xnet.com/~cmaddox/casereferenceguide.html


Vue du fond gravé à l'intérieur. On remarque aussi la présence du joint rouge destiné à l'étanchéité.

 


LE MOUVEMENT / CALIBRE :

 


Vues de chaque côté du mouvement selon le positionnement du rotor.

 

Comme on peut le constater sur les photos ci-dessus, chaque calibre présente son identité, le nombre de rubis en son sein, et enfin, son numéro de série. Ce dernier permettra de dater sa production si l'on en fait la demande auprès du manufacturier Suisse.

Cette Seamaster dispose d'un mouvement de manufacture siglé Omega 1010. Le site officiel de la marque en fait une brève description historique en anglais : http://www.omegawatches.com/index.php?id=535

The high-frequency calibres 1000, 1001 and 1002, with a higher frequency of 28 800 a/h (allowing greater regulating performance), replaced the 550/560 family, since they were thinner and fitted with a less powerful rotor, which had a lower winding speed and therefore-theoretically less wear. At the same time, the latest technological discoveries were applied, such as self-lubrication. These would be the first OMEGA calibres to be equipped with a new date and time setting device, allowing the date to be changed without moving the hands and the time to be set to that of the radio.
The calibre 1000 had certain problems with its winding mechanism, Nevertheless, thanks to its excellent basic design, its high frequency and a series of quickly introduced improvements, as well as the discontinuation of certain supposed improvements, such as self-lubrication and the instantaneous date in particular, its successors 1010, 1020 and 1030, launched in 1973 and 1974, held their own against the electronic calibres taking the market by storm in the early Seventies. With a total of 1.5 million units produced, they were one of the best-selling OMEGA self-winding calibres.

 

Pour approfondir le sujet, on peut ajouter que ce calibre "maison" mesure à nu 27.9mm pour une hauteur de 4.25mm. Composé de 17 rubis synthétiques il tourne à une fréquence de 28800 alternances à l'heure. Cette fréquence engendre une fluidité accrue de la trotteuse qui avance de 8 crans/seconde (contre 6 pour les montres disposant d'une fréquence de 21600 a/h). En anglais on parle de "sweep second" autrement dit "seconde trottante" ou "traînante" .
Ce calibre automatique permet aussi un remontage manuel classique et dispose de la fonction "date rapide", qui rappelons le, autorise le réglage de la date par simple action sur le 1er cran de la couronne sans avoir à faire défiler les aiguilles autour du cadran. Il n'est pas pourvu du stop-seconde mais l'astuce consistant à reculer légèrement la position des aiguilles entraîne l'arrêt de la trotteuse afin de permettre un réglage précis et fiable.

Un petit mode d'emploi était joint à l'époque lors de l'acquisition de cette montre, expliquant brièvement la démarche à suivre pour ajuster les réglages de base.


Crédit http://www.old-omegas.com : manuel d'utilisation du calibre 1010.


Crédit http://www.old-omegas.com : notice explicative en français (cliquer pour agrandir).


Je tiens à préciser qu'en cas de remontage manuel, s'agissant d'un système automatique, le ressort du barillet ne sera pas bloqué comme c'est de coutume sur les calibres strictement manuels. En effet, le ressort est pourvu d'une bride glissante et non fixe, il n'y a donc pas d'arrêt. Arrivée à un remontage complet, la bride se met à glisser, et il arrive parfois que le ressort se détende un peu ce qui se manifeste par un petit "clic". C'est en fait la bride qui perd son adhérence d'un coup provoquant ce léger bruit significatif (explications Jef06).
Il faut noter enfin que le rotor n'émet aucun son lorsque l'on manipule la montre. Les frottements ainsi empêchés permettent une meilleure efficacité dans l'énergie motrice apportée au calibre.

Fiabilité à l'usage : la réserve de marche de la montre est excellente puisqu'un remontage complet de son ressort lui permet une durabilité d'un peu plus de 46 heures non-stop même si la montre n'est pas portée et donc pas rechargée par les mouvements du poignet. Ainsi cette Oméga pourra toujours être active et n'aura que rarement besoin d'une remise à l'heure (sauf si non portée durant près de 2 jours).

Précision à l'usage : Je fus agréablement surpris en testant la précision de cette vintage de constater qu'elle ne prenait que 1 à 2 seconde(s) d'avance par jour. Le test consistait à porter tout naturellement la montre la journée et à la laisser sur ses flancs ou faces la nuit (dans toutes les positions les résultats étaient similaires). Elle n'a donc pas souffert des années et ses rouages sont encore plein de jeunesse.

 

LE BRACELET :

 

 

Cette Seamaster est équipée d'un bracelet d'origine signé Omega modèle 1287. Il est estampillé à double titre sur sa boucle déployante, tant sur la partie visible lorsque la montre est portée avec un logo en relief, qu'à l'intérieur de celle-ci par gravure. Composé d'acier inoxydable il est constitué de maillons très serrés et brossés de bas en haut sur leur surface. Cette finesse des maillons permet d'épouser véritablement les formes du poignet pour un meilleur confort et maintien.

 


Un logo omniprésent sur chaque composante de la montre.


Il est assemblé classiquement par un système de tiges encastrées dont certaines sont laissées accessibles à sa base afin d'assurer un réglage selon la circonférence du poignet de son porteur. Le mode opératoire est alors des plus classique : faire pression sur la goupille pour extraire le maillon qui y était attaché. J'explique en détail le procédé dans la revue de la Seiko Diver.


Source www.ofrei.com : détail d'un maillon du bracelet 1287 et de sa tige associée.

 


Des tiges accessibles pour permettre la réduction du bracelet.

 

D'une entre corne de 18mm au départ du boîtier le bracelet s'élargit ensuite pour atteindre 22mm et coller parfaitement à l'extrémité du boîtier. Sa taille est progressivement réduite à mesure que l'on s'approche de la boucle déployante pour atteindre la taille minimale de 16mm.
Son débattement maximal est de 190mm qui peut bien entendu être réduit par l'enlèvement de maillons (2 de chaque côté de la boucle). Lorsque l'on observe la montre de face l'entre corne n'est pas très apparente dans le prolongement métallique du bracelet. Seule la finition brossée de ce dernier permet de le distinguer du boîtier. Il fait donc corps avec l'ensemble.

 


Une entre corne peu apparente et un bracelet en lien parfait avec le boîtier.

 

Bien entendu il est possible de changer le bracelet pour un modèle cuir ou alligator, les possibilités sont infinies. En voici quelques exemples trouvés sur la toile.


Modèle identique sur bracelet cuir.


Modèle plaqué or sur bracelet alligator.


Crédit chronothom : modèle Seamaster avec guichet de jour et de date. Le bracelet métal est lui aussi différent.

 

 

GALERIE DE PORTRAITS :