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ALTANUS Flieger Cal.Unitas 6497

 

 

 

SPECIFICITES TECHNIQUES :

Marque : Altanus


Modèle : Pilote, Aviator, Flieger.
Type : Montre de type militaire pour homme.
Matériaux : Boîtier en acier inoxydable sur bracelet cuir.
Mouvement : Mécanique à remontage manuel.
Calibre : Unitas 6497.
Glace : Verre minéral.
Couronne : Non-signée et non-vissée dans le boîtier.
Étanchéité : Résistante à 3 bars ou 30m.
Bracelet : En cuir (entre corne de 20mm).
Diamètre du boîtier : 40mm hors couronne (44mm couronne incluse).
Épaisseur du boîtier : 11mm.
Longueur du bracelet : 200mm.
Poids : 60g.

 

VUE D'ENSEMBLE :

 

Au-delà des sourires que peut susciter le nom de cette marque pour nous autres francophones, j'ai immédiatement flashé à la vue du look de cette montre qui me rappelait les versions Flieger développées autrefois par Tutima ou Hanhart (la lunette directionnelle en moins) et remises au goût du jour depuis peu. Cette montre a en effet un style militaire indéniable et elle en reprend toutes les caractéristiques : des dimensions avantageuses, une lisibilité parfaite le tout inséré dans un boîtier taillé pour l'aventure et exempt de toute décoration inutile.
Enfin pour les plus sceptiques concernant la marque apposée sur le cadran, je leur rappellerai simplement leurs cours de latin puisque ce terme désigne symboliquement un vent en provenance de haute mer qui souffle de direction Sud-Est, de la Méditerranée vers le Languedoc. On parlera alors de vent d'autan, Altanus en latin.

 

 

LA COURONNE :

 


Zoom sur la couronne.

 

L'Altanus Flieger dispose d'une couronne placée traditionnellement contre l'index à 3h. Celle-ci est comme l'ensemble de la montre : volumineuse. D'un diamètre de 7mm et d'une épaisseur de 4mm elle ne dénote pas du reste. Elle est striée sur tout son pourtour et reprend sur sa face plane principale l'aspect poli et brillant du boîtier. Cette intégration parfaite implique l'absence de toute marque ou logo sur sa surface.
Malgré ses dimensions imposantes elle ne gène en rien le poignet de son porteur et n'empèche pas le pliage des articulations (encore heureux si elle est au bras d'un pilote).
Cette grosseur de la couronne permet un remontage aisé du garde-temps par une excellente prise entre le pousse et l'index. La montre n'ayant pour fonction unique que l'affichage de l'heure il suffit classiquement d'extirper ladite couronne d'un seul cran pour ajuster l'heure avec précision.
En position fermée elle est parfaitement collée aux parois du boîtier malgré l'arrondi de ce dernier. Elle n'est donc pas vissée mais simplement clipsée étant donné les prétentions modestes de la montre en milieu aquatique (elle est donnée pour une étanchéité de 30m ou 3 ATM).

 


Couronne dans sa position fermée puis ouverte pour le réglage de l'heure.

 

LA GLACE :

 

La Flieger dispose d'une glace elle aussi imposante puisqu'avec ses 37mm elle frôle presque l'extérieur du boîtier. Lorsque l'on observe la montre de biais on constate que le verre employé est légèrement bombé en son centre pour ne dépasser que d'à peine 1mm. Cette forme confère à ce garde-temps une visibilité exceptionnelle peu importe l'angle de vision employé pour regarder l'heure et ce, à tel point qu'on pourrait presque contempler l'épaisseur des aiguilles. Il n'y a donc aucun effet loupe exercé par le verre du fait même de cette implantation parfaite dans le boîtier.
La glace est même plus large que le cadran séparé de cette dernière par un anneau de forme conique partant du verre pour rétrécir jusqu'au cadran. Ceci induit l'absence d'angle mort sur tout le cadran qui devient entièrement visible et appréciable.
La forme bombée renforce un peu plus encore la lecture aérée en accentuant la distance entre le verre et le cadran. Pour donner un exemple on pourrait comparer cela à une bulle placée au dessus du boîtier. C'est véritablement l'impression que j'en ai lorsque je ballade mon doigt sur le verre. Il faut dire que de telles proportions de glace ne sont pas si courantes sur les montres passées ou mêmes actuelles.
Elle est constituée d'une matière minérale et non de saphir ou de plastique ce qui ne permettra pas une remise à neuf en cas de rayures accidentelles. En revanche elle pourra aisément être changé par un spécialiste.
Elle n'est pas traitée contre les reflets.

 

La montre est pourvue, par une implantation sur son fond et donc côté mouvement, d'une seconde glace afin de pouvoir contempler celui-ci lorsqu'il bat la mesure du temps. Composée de la même matière que sa grande soeur, elle lui diffère néanmoins par sa forme plane pour adhérer au mieux au poignet de son porteur. Mesurant 32mm elle offre un panorama complet sur le calibre Unitas et n'implique de nouveau aucune zone dissimulée. Il n'y a de plus pas d'inscription sur ce verre comme ce peut être la pratique chez certaines marques. La visibilité est une fois encore de mise même pour une partie souvent inaccessible.

 


Plein feu sur le fond vitré et le calibre visible.

 

CADRAN / AIGUILLES :

 


Un cadran aéré et lisible.

 

Comme on peut le constater cette montre dispose en quelque sorte de deux cadrans : un cadran principal gradué de 12h, mais aussi un cadran spécifique destiné à la petite seconde. Nous les détaillerons successivement.

- Le cadran principal est sobre de part sa couleur noire mate. Un seul mot pour le décrire : lisibilité. En effet tout a été fait pour faciliter l'accès à l'heure. Ses index sont constitués de fines barrettes blanches à la manière de celles utilisées pour les échelles tachymétriques. En outre, la graduation est on ne peut plus précise puisque l'affichage du temps se fait au 1/5ème de minute (4 mini-index entre les barrettes de chacunes des minutes). Les minutes majeures (5, 10, 15, 20...) sont indiquées par de petits chiffres blancs excepté pour le 45 qui laisse une place entière au cadran de la petite seconde. Cette précision dans la disposition des index permet aux maniaques comme moi d'effectuer un réglage le plus précis possible de l'heure (N'est-ce pas plus agréable une aiguille parfaitement alignée dans l'axe réel du temps qu'il est?).
- Le cadran de la petite seconde reprend exactement les attributs des index du cadran principal dans la couleur et les caractères employés. Il dispose quant à lui de 60 graduations (1 par seconde) et indique les dizaines de seconde. Il empiète partiellement sur les index à 8 et 10h et totalement sur l'index à 9h dont l'affichage est absent.
C'est à ce niveau que l'on peut relever le point marquant du cadran : l'emploi de chiffres arabes volumineux. Ces nombres imposants gravitent autour du cadran pour indiquer les heures du 1 au 12. Plutôt que de réduire leur taille, le concepteur de cette montre a préféré en gommer une partie pour permettre au cadran annexe des petites secondes de se frayer une petite place. Ainsi les chiffres des 8 et 10h sont amputés en partie alors que le 9 est lui totalement supprimé.

 


Zoom sur le cadran de la petite seconde situé à 9h.


Une autre particularité intéressante réside dans la laque épaisse appliquée sur ces chiffres afin de les rendre luminescents. Ce ne sont donc pas les index qui sont recouvert de substance brillante mais les chiffres des heures. Voici à nouveau un élément caractéristique des montres de type pilote qui ont pour fonction d'assurer une lecture nocturne et ce, même en situation extrême.
Je ne connais pas avec exactitude la matière employée mais je suppose qu'il s'agit de super luminova et non de Tritium car la luminosité s'estompe avec le temps et aucune mention ne figure sur le cadran indiquant l'emploi de cette matière radioactive (le fameux "T" au bas des cadrans qui en possèdent).


Des chiffres arabes volumineux.

Aussi épuré soit-il, ce cadran comporte bien entendu quelques inscriptions à commencer par la marque "ALTANUS" rédigée en lettres blanches stylisées sous l'index à 12h. Elle est reprise par l'indication "Genève" qui fait écho au traditionnel "SWISS MADE" partagé entre le chiffre 6 au bas du cadran. On insiste donc sur le lieu de naissance et de fabrication de cette montre. Il ne faut pas oublier que la Maison Altanus a été fondée à Genève en 1914, et qu'elle est ensuite devenue rapidement réputée pour ses montres. Depuis reprise par la société napolitaine Zefiro, qui en fait principalement distribution en Italie et en Suisse, elle conserve son attachement pour la nation helvétique.

 

 

-Les aiguilles : l'Altanus dispose au total de 3 aiguilles. Les 2 principales de couleur blanche reprennent la forme classique des aiguilles destinées aux montres de style militaire à savoir, une longue aiguille pour les minutes et une aiguille des heures en forme de bulbe d'oignon. Là encore la forme a une utilité pratique pour assurer une lecture aussi claire possible du temps qu'il est. Il est en effet difficile de se tromper même de loin.
En les regardant en détail on constate qu'elles sont compartimentées, assurément pour permettre une meilleure tenue du produit dont elles sont revêtues.
En effet, ces deux aiguilles sont recouvertes d'une laque plus lumineuse et vive que celle appliquée aux chiffres du cadran. Là encore, cette matière doit certainement être de la super luminova car son intensité diminue à mesure que le temps passe.
Toujours est-il que ces aiguilles s'achèvent toutes deux par une pointe très fine qui permet surtout un réglage ou affichage exact des minutes puisque l'aiguille associée colle littéralement aux index.
L'aiguille des secondes est quant à elle très fine, courte (5mm de long) et en forme de pointe de lance. D'une couleur blanche elle n'est pas visible dans l'obscurité et frôle les index du cadran dans laquelle elle occupe la place centrale.


Des aiguilles dont la luminescence éclaire jusqu'au cadran de la petite seconde.


 

LA BOITE :

 

Le boîtier de l'Altanus est constitué d'acier chirurgical inoxydable catégorisé 316L. Idéal pour les poignets sensibles, ce métal de haute qualité réduit les risques d’allergies, résiste à la magnétisation, et est inextensible aux changements de température. Il a subi un polissage façon miroir sur toute sa surface.
La montre dispose d'un fond clipsé formé du même acier cette fois-ci gravé sur sa partie extérieure. La gravure peu profonde reprend la mention "Swiss Made" ainsi que la matière constitutive du boîtier "All Stainless Steel" et enfin le degré d'étanchéité de l'ensemble "Waterresistant 3ATM".
Toutes ces indications sont réalisées en lettres capitales.
La partie centrale du fond est, comme nous l'avons précédemment vu, réservée à une glace qui permet de contempler le mouvement Unitas.

 


Vue sur le boîtier côté arrête et côté fond.

 

 

LE MOUVEMENT / CALIBRE :

 


Un calibre brut et massif.

 

La montre porte en son sein un calibre Unitas 6497. Petit rappel historique extrait du catalogue Auguste Reymond : c'est en 1898 qu'Auguste Reymond loua un appartement à Tramelan (Jura Suisse) pour se lancer, avec une poignée d'horlogers, dans la fabrication des premières montres qui porteront désormais son nom. Le succès ne se fit pas attendre et dès 1910 la modeste entreprise était devenue une vaste manufacture. Les mouvements produits par celle-ci, réputés pour leur grande fiabilité et leur prix avantageux, furent utilisés par de nombreuses enseignes concurrentes et devinrent mondialement connus sous la marque Unitas. Le dernier survivant des calibres Unitas (créé vers 1950) est le mouvement pour montre de poche 6497/98, dont la production est actuellement assurée par la société ETA, membre du Swatch Group.
Voilà donc l'histoire de ce calibre qui avait été élaboré à l'origine pour prendre place dans des boîtiers de montres de poche. On comprend mieux son surnom de "tracteur" et sa taille imposante lorsqu'il accompagne une boîte de montre de poignet. A ce titre, il a d'ailleurs subi une légère modification de son positionnement pour s'intégrer dans une montre classique. En outre, pour un gousset ce calibre expose sa couronne à 12h et sa petite seconde à 6h. Si l'on tourne le calibre d'un quart de tour, il accordera à la montre de poignet une couronne à 3h et une petite seconde à 9h. Il fallait y penser.

 


Crédit : http://www.ranfft.de : calibre Unitas 6497 côté pile et côté face.

 

Ici intégré dans sa qualité standard, ce calibre est brut de décoffrage et n'a été nullement retravaillé pour embellir sa surface. Il ne dispose pas de vis bleuies, de côtes de Genève ou autres bordures spéciales ce qui lui confère un aspect massif et rude semblable à l'ensemble de la montre. Il ne fait que rappeler son origine par la mention "Swiss" et le nombre de pierres intégrées utiles à sa bonne marche ("Seventeen 17 Jewels").
N'oublions pas que ce mouvement peut-être amélioré esthétiquement pour équiper des montres de prestiges parmi lesquelles on peut citer la Luminor Marina de Panerai.

Caractéristiques techniques : d'un diamètre de 36.6mm et d'une épaisseur de 4.5mm ce calibre dispose de 17 rubis synthétiques assurant un fonctionnement fluide de ses rouages. Son balancier assure une fréquence de 18000 alternances par heure engendrant un mouvement de la trotteuse de 5 à-coups par seconde. Son énergie est influée par un remontage manuel de sa couronne. Une cinquantaine d'impulsions entre le pousse et l'index sont nécessaires pour assurer le blocage du ressort de barillet et donc un remontage complet. Le bruit engendré par ce remontage est agréable de fluidité et de vigueur. De même l'ancre émet un son puissant qui justifie à lui seul le surnom de tracteur à ce calibre.

Voici une petite vidéo (4Mo) réalisée par ObsydianKenobi, du forum Hardware.fr, montrant le calibre Unitas de l'Altanus en pleine vie :


Cliquez sur l'image ou choisissez "Enregistrez sous".

 

Un démontage explicatif complet de cet Unitas 6497 est disponible ici : http://www.horlogerie-suisse.com/Theoriehorlogerie/demontage.html

De même vous pouvez consulter la fiche technique de ce calibre en format .pdf en cliquant sur ce lien : Unitas 6497
Attention toutefois si vous entreprenez de démonter vous-même le fond vitré de votre Altanus car une mésaventure est si vite arrivée comme en témoigne ces images prises par Samol. Ce dernier avait réussi à ouvrir délicatement sa montre afin d'en effectuer le nettoyage mais lors du remontage du fond à l'aide d'un étau (voilà le problème) ce qui devait arriver arriva. Et voici le résultat :


Tout avait pourtant bien commencé...


... jusqu'à ce que ça casse.

Un changement de verre a depuis été appliqué pour le plus grand bonheur de son propriétaire. Donc méfiance si vous voulez vous aussi jouer les apprentis horlogers. Mieux vaut prévenir que guérir.

Fiabilité à l'usage : le calibre Unitas 6497 intègre une réserve de marche maximale de 46 heures soit près de 2 jours sans remontage.

 

LE BRACELET :

 


Vue sur une entre corne percée dans sa largeur.

 

Le bracelet actuel en cuir noir prend place dans des entre corne de 20 mm. Elles sont percées de part en part et n'ont subi aucun traitement différent de celui appliqué au boîtier (acier brillant).
Un bracelet cuir est recommandé pour les montres de ce type qui ne peuvent selon moi pas s'accorder avec un bracelet métallique. Je pense à l'avenir investir dans une boucle déployante pour plus de sécurité et de confort. Voici quelques images de cette montre portant un bracelet en cuir marron de la marque Glycine.

 

 

VARIATIONS AUTOUR D'UNE MONTRE :

 


Image comparative réalisée par -Tac- du Forum HFR

 

Fort de son succès, l'Altanus Flieger est devenue une perle rare pour celles et ceux qui souhaitaient en faire l'acquisition. Autrefois disponible en série sur Ebay notamment, il est arrivé un jour où la mine s'est tarie. C'est alors qu'est apparue une variation du modèle original dont nous relèveront ici le détail exhaustif des distinctions. Notons que cette variante n'est pas non plus inépuisable.
Le nouveau modèle apparaît plus moderne dans la calligraphie et l'orientation générale de son cadran. Le chemin de fer traditionnel laisse place à des index bâtons pour les minutes annexes et des points de Luminova épais pour les minutes majeures en lieu et place des inscriptions littérales (5,10,15...). Le cercle de la petite seconde a subi un régime et rogne à présent moins les index 8 et 10h.
La couronne semble avoir aussi maigri dans l'échange puisqu'elle perd significativement de l'épaisseur en adoptant une forme moins en rondeur.
On constate une importante modification du fond qui apparaît plus aéré et ouvert que son prédécesseur : son armature métallique est amoindrie et les inscriptions autrefois gravées sur le cadre sont désormais reproduites à l'encre noire directement sur le verre (quid de la tenue dans le temps?).
Le boîtier ne subit aucune modification et les cornes demeurent percées de part en part. Le calibre est lui aussi identique au précédent avec un solide Unitas qui a fait ses preuves.
Au final je préfère incontestablement le modèle d'origine qui me semble plus authentique. Il conserve un côté historique de part son cadran qui aurait pu en faire une montre du passé. La modernité peut parfois avoir du bon mais les changements opérés ici sont purement esthétiques et n'apportent rien de plus à l'ensemble. Bref je ne regrette pas mon premier choix. Cette variante a toutefois le mérite d'avoir pu donner l'accès à certains à une montre pleine de charme.

 

UNE SUCCESS STORY :

 

Née d'une CHI foudroyante, mon achat a fait quelques aficionados qui n'ont pas pu ou su résister à la divine tentation. Les mois passants c'est ainsi qu'est née la TAF ou Team Altanus France, une idée de confédération lancée sur le forum hardware.fr dans un topic spécialement dédié à l'Horlogerie (sujet disponible ici mais comptez quelques mois de congés pour en venir à bout).
En perpétuelle croissance exponentielle, cette équipe d'Altanusiens n'a cessé de prospérer pour atteindre un nombre plus que respectable. Vous trouverez la liste de tous ses membres. Ce ne sont là que les membres francophones dans l'attente qu'une ligue mondiale ne vienne prendre ses marques.

Un proverbe nous lie tous au sein de notre confrérie et ce malgré les reventes irréfléchies trop vite regrettées :

"Altanusien on devient, Altanusien on demeure"

 

Le TAF par ordre d'appartenance (date d'acquisition d'une Altanus)

1- Kaltan : 27/05/2006
2- Msaint : 07/08/2006
3- Vince911gt : 15/08/2006
4- Seraphin : 18/08/2006
5- Obsydian Kenobi : 06/09/2006
6- Raspoutine 24 : 09/09/2006
7- Ploufaqui69 : 03/10/2006
8- Dusan : 05/10/2006
9- Felinkinkin : 06/10/2006
10- ROGER95 : 06/10/2006
11- Daniel12 : 06/10/2006
12- Primseven : 07/10/2006
13- Caleb 2000 : 21/10/2006
14- Akila : 26/10/2006
15- Palpat : 19/11/2006
16- Vinceboulet : 22/11/2006
17- Zapoi693 : 26/11/2006
18- Burnout974 : 02/12/2006
19- Rissollette : 13/12/2006
20- Eamesimport : 19/12/2006
21- Rusty_850 : 26/12/2006
22- Didier1809 : 29/12/2006
23- lol3 : 02/01/2007
24- Genghis77 : 03/01/2007
25- Pkoi5 : 17/01/2007
26- Prostaff : 31/01/2007
27- Roulio80 : 12/02/2007
28- Mister magoo : 13/02/2007
29- Zephs : 13/02/2007
30- Vincenteam 91 : 15/02/2007
31- Eamesimport : 22/02/2007
32- Yoda34 : 23/02/2007
33- Armaggedfix : 07/03/2007
34- Phil313 : 30/04/2007
35- Pikti : 1/05/2007
36- LEFLAT : 2/05/2007
37- Cristo53 : 3/05/2007
38- Somol1 : 4/05/2007
39- Prab : 5/05/2007
40- Gauvain : 07/05/2007
41- Magicrikk : 19/06/2007
42- Ventus24 : 20/07/2007
43- Kata_yoyo : 4/08/2007
44- Cherub : 9/08/2007
45- TheSeb : 11/08/2007
46- Chris2002_fr : 21/08/2007
47- Konovalov : 23/10/2007
48- Super pouce : 16/12/2007
49- Kabouik : 15/01/2009

 

Merci à vous tous d'avoir su faire confiance à cette montre qui a pu susciter l'ironie chez certains mais l'admiration pour la grande majorité. Elle vous le rendra au centuple. Vous portez une vraie pépite sur votre poignet, ne l'oubliez jamais.

 

GALERIE DE PORTRAITS :